Une belle découverte ce site du Wachnet et "La Maison de Hesbaye"

( Grand-Axhe - Province de Liège - Belgique )

En Hesbaye et plus particulièrement dans la région de Waremme, l’asbl Environnement et Progrès initie depuis plus de 20 ans des activités « nature - environnement ». Depuis l’inauguration en mars 2006 de la Maison de Hesbaye, bâtiment polyvalent, et du sentier écologique (7,5 ha aménagés et balisés) en mars 2007, des outils performants de découverte de la nature sont à disposition du plus grand nombre.

L’objectif de l’asbl Environnement et Progrès est de valoriser de manière optimale ces investissements matériels en pérennisant un centre d’initiation à l’Environnement en Hesbaye et plus particulièrement dans une zone géographique où un manque réel est ressenti. Ce projet est l’aboutissement du projet de mise en valeur du patrimoine naturel constitué de la zone naturelle traversée par le Geer, le bois du Wachnet et les étangs du même nom. La superficie totale est d’environ 20 ha et des atouts supplémentaires sont présents sur le site : un ancien bâtiment de pisciculture à aménager pour des activités didactiques, des partenaires agricoles privés potentiels visant à développer des animations de types pédagogiques.

Les activités de la Maison de Hesbaye sont destinées à tout le territoire hesbignon, à la Province de Liège et à la Région wallonne, notamment par le biais d’échanges avec d’autres centres d’initiation à l’environnement. La philosophie de l'asbl Environnement et Progrès est de s'insérer dans le réseau d'intéressement à la nature initié par la Région Wallonne en apportant sa contribution dans une thématique encore peu développée par les structures existantes d’initiation à l’environnement : la découverte de la diversité animale, qu’elle soit naturelle ou à vocation agricole. La situation de la Maison de Hesbaye à Waremme est intéressante à plus d’un titre. Tout d’abord, les infrastructures sont situées en Hesbaye, au cœur de la Provinces de Liège, jouxtant celles du Brabant wallon et de Namur. Cette localisation correspond à une zone actuellement dépourvue de structures d’initiation à l’environnement entre les C.R.I.E. de Liège, Modave, Namur et Villers-la-Ville. La présence du Geer sur le site et plus généralement de la coordination du contrat de rivière du même nom à la Maison de Hesbaye constitue un partenariat direct avec les 12 communes participant à ce contrat et permet de développer des activités en synergie dans le domaine de l’eau.

Enfin, la localisation de la Maison de Hesbaye à Waremme, au centre d’une région d’activités agricoles intenses, à côté des services agricoles provinciaux, à proximité d’usines de valorisation des productions agricoles (râperie d’Hollogne sur Geer, conditionnement de légumes à Geer, moulins, siroperie, …) et de fermes partenaires est un éléments permettant de développer des activités nature – environnement appliquées à l’agriculture respectueuse de la Nature et de l’Environnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Côte Belge ( 23 mai 2014 )

 

 

 

 

 

 

Esneux  ( 29 mai 2014 )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tancrémont ( 15 juin 2014 )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Waremme ( 26 juillet 2014 )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bois de Tihange ( 12 octobre 2014 )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Promenade en Hesbaye ( 2 novembre 2014 )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Château de Longchamps à Waremme

( Province de Liège - Belgique )

Le château de Longchamps a le mérite d'être une des rares demeures d'importance d'époque Premier Empire 1810 qui ait existé en Belgique, en un temps où dans l'ancien Pays de Liège, le style Louis XVI continuait sa carrière. Feu le Baron Maurice de Sélys Longchamps, grand amateur d'Art, avait meublé ce château en harmonie avec l'époque de sa construction.

Le corps de logis rectangulaire impose ses lignes horizontales. Un péristyle, des toitures cachées par un attique de treize fenêtres régulièrement percées le caractérisent. Mais la véritable curiosité de ce château est ce petit pavillon en forme de tente qui rappellerait les campements établis lors des campagnes militaires de Napoléon. Des stucs imitent des tentures drapées. Un vaste parc a conservé à cette demeure le témoignage charmant de sa grandeur passée. Longchamps fut bâti pour Michel Laurent de Sélys (1759-1837), qui fut président de la nouvelle administration municipale de Liège en 1795, l'année de la réunion de la principauté de Liège à la France, et maire en 1800, sous le Consulat.

De belles fêtes s'y tinrent au temps de l'Empereur. Michel Laurent de Sélys Longchamps avait épousé Marie Denise Gandolphe, née à Paris le 19 mars 1777 et décédée au château de Longchamps sous le Second Empire, le 28 octobre 1857. Marie Denise était fille de Mathieu Joseph Gandolphe et de Denise Jacqueline d'Aran des Castans. Elle résida souvent à Paris sous l'Empire. C'est elle, qui, dans un groupe en porcelaine de France conservé au château de Longchamps, figure sur les genoux de sa mère. On lui doit vraisemblablement l'acquisition d’une autre céramique ornant cette demeure une copie en terre cuite de l'hermaphrodite Borghèse, exécutée à Paris, datée de l'an X et signée de Henri Joseph Rutxhiel (Lierneux, 1775 Paris, 1837), statuaire de l'Empire. A l'intérieur, dès le vestibule, les lignes classiques s'imposent dans les encadrements de portes en marbre gris, les frontons triangulaires, les bronzes ciselés aux lignes grecques. La grande salle à manger porte des décors simulant des marbres citron, couronnés d'une frise en camaïeu gris où jouent des amours, mutins et gracieux, relevant encore du style Louis XVI. Une niche, où s'abrite un Adonis dans une posture avantageuse, complète cet ensemble de qualité. Nous y trouvons un mobilier Empire, une console-desserte, une paire de crédences, deux fauteuils et des chaises. Dans le salon, ce sont plusieurs pièces d'un excellent mobilier, également premier Empire, exécuté à Paris et comprenant huit chaises, huit fauteuils et un divan. A l'étage, des chambres sont parées de palmettes, de grecques et de colonnettes. On verra à Longchamps bien d'autres meubles, ainsi que des céramiques (particulièrement un bel ensemble de pièces en porcelaine française du premier quart du XIXesiècle) de l'argenterie et des tableaux. Les pièces d'une partie d'un service, dont le complément appartient à une autre branche Sélys, proviendraient d'après la tradition, du service donné par Napoléon Ier au Général français Loison, qui habita le château de Chockier sous l'Empire. La baronne de Sélys Longchamps veille avec bonheur sur la vaste résidence de l'ancien maire de Liège.

Source: www.tourisme-hesbaye-meuse.be

 

 

 

 

 

 

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Histoire du Château de Jehay

(Province de Liège - Belgique)

Pendant près de deux siècles, la propriété appartient aux seigneurs de Jeneffe, dont Arnould de Jehain. Ce dernier est le seigneur du domaine durant la guerre de lignage opposant les Awans aux Waroux.

Durant le premier quart du XVe siècle, Wathieu Datin est propriétaire des lieux. Ce démagogue liégeois est banni de la Principauté de Liège en 1428 pour rébellion contre l'autorité et ses biens, dont Jehay, lui sont confisqués.

Le domaine passe alors à Gérard Gossuin dit de Beyne, bourgmestre de Liège en 1456, dont la fille, Agnès, épouse Quentin de Towin. En 1473, ce dernier achète l'ensemble de la propriété à son beau-frère Guillaume.

En 1483, Quentin de Towin est tué par Guillaume de la Marck et le domaine de Jehay revient à la famille de Sart par le mariage de Ide de Towin, fille de Quentin, avec Helman de Sart.

Durant la guerre des Hornes contre les la Marck, le château est endommagé plusieurs fois.

Jehan Helman de Sart, époux de Marguerite de la Falloise, hérite du château en 1537 et entreprend sa reconstruction. La construction du corps du bâtiment du château actuel date de cette époque (vers 1550).

En 1567, leur fille, Jeanne de Sart, épouse Arnould de Mérode. Pendant près d'un siècle et demi, le château reste la propriété de cette famille qui y réalisera de nombreux travaux.

Les bâtiments des dépendances sont créés et Marie-Constance d'Aspremont-Lynden fait construire la tour porche, modifiée par la suite, où apparaît l'inscription Mérode-Lynden 16-22.

En décembre 1720, Lambert Amand van den Steen, seigneur de Saive en Hesbaye et conseiller du Prince-Evêque en son conseil privé, échevin de la Souveraine Justice de la Cité et Pays de Liège, achète le château et la seigneurie de Jehay à Joseph, comte de Mérode, de Montfort et du Saint-Empire.

Le château de Jehay restera alors dans cette famille jusqu'en 1999, date du décès du comte Guy van den Steen de Jehay.

La famille van den Steen de Jehay a également réalisé des travaux importants comme les modifications de la tour porche, qui ont entraîné la disparition de l'ancien dispositif d'entrée, et le réaménagement des dépendances.

Au début du XXe siècle, les van den Steen de Jehay louent le château à la famille de Liedekerke. De 1942 à 1950, la Société Nationale des chemins de fer belges, sous la direction de Narcisse Rulot, occupe le château et les dépendances. Les lieux sont transformés en home pour les enfants de cheminots flamands.

En 1950, le comte Guy van den Steen de Jehay s'installe au château avec son épouse Lady Moyra Butler, Marquise d'Ormonde, et donne au lieu le faste qu'on lui connaît aujourd'hui.

Source: www.provincedeliege.be

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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